Gros plan du cadran de La César

La César

Tirage unique de 300 exemplaires et 3 épreuves d’artiste, la montre La César a été fabriquée selon les plus rigoureuses normes de qualité de l’industrie suisse. La boîte de montre, le fond de boîte, le fond de décor ainsi que la bouclette sont en or 18 ct (55 grammes).

Le mouvement quartz suisse est un mouvement de haut de gamme. Quant au cuir du bracelet de lézard téju, il est entièrement cousu main.

Tous les boîtiers sont signés et numérotés. Un certificat signé par César est remis à chaque acquéreur.

La César sur son buste-poing, présentoir en verre de venise

Des pièces de collection

Exclusive, La César est une pièce de collection fournie sur un support tout aussi singulier : un buste-poing de verre de Venise créé à cet effet.

portrait de César Baldaccini

César Baldaccini

Élève de Gaumont à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, César crée dès 1955 à partir de métaux de récupération des figures, des torses, des têtes, des oiseaux, des insectes… avec les débris de matériaux ferreux variés que lui abandonnent ses amis les ferrailleurs de Villetaneuse. En 1960, il bloque la porte d’entrée du Salon de Mai avec trois compressions de voitures d’une tonne pièce : grand scandale suivit d’un franc succès. Des compressions, César passe ensuite aux expansions que lui permettent les résines de synthèse qui viennent d’apparaître. De simples mousses à l’origine il fait des pièces importantes – aussi finies, tendues, polies et lustrées que des carrosseries de voitures de luxe.

En 1969, nommé Professeur de Première classe aux Beaux-Arts de Paris, César retrouve son atelier d’étudiant dont il est maintenant le Patron. L’aventure des empreintes humaines commence à cette époque avec Le Pouce. César va travailler jusqu’à la fin de sa vie dans cette nouvelle voie dont l’apothéose sera Le Grand Centaure du carrefour Croix Rouge à Saint-Germain-des-Prés.

Amis des frères Alberto et Diégo Giacometti, de Germaine Richier, des sculpteurs Gimond et Janniot, de Douglas Cooper, de Jean Cocteau et surtout de Pablo Picasso, César a été l’un des plus créatif et important sculpteur de sa génération. Il a été l’élément principal des Nouveaux Réalistes et le pilier fondateur de l’École de Nice. Les Césars du cinéma ont immortalisé internationalement son nom et son immense talent basé sur une connaissance parfaite de l’art de la sculpture dans le sens le plus classique du terme.

César Baldaccini posant à côté d’une de ses sculpture monumentale de pouce

Le pouce chez César

César, élève aux Beaux-Arts d’un atelier d’art monumental, a toujours été fasciné par la représentation hors échelle. Sa première tentative dans cette nouvelle démarche a été comme les précédentes un succès immédiat. Sa totale maîtrise des moyens de son art a permis à César de s’inspirer de fragments du corps humain et de les transformer en véritables morceaux de colosses du XXe siècle. Sa connaissance approfondie de la statuaire de l’ancienne Égypte et son admiration pour la modernité intemporelle des figures et du bestiaire phara­onique lui a permis de sublimer et de dépasser l’anecdotique et le décoratif que ce type de travail génère chez ceux de ses contemporains et prédécesseurs qui s’y sont essayés.

« S’il n’y a rien de plus anti-sculpture qu’une empreinte humaine… je sens qu’en développant mon empreinte à cette échelle-là, je la fais devenir sculpture. »

Le Pouce La César, véritable sculpture de poignet – clin d’œil surréaliste aux pouces que les Romains tendaient vers les Césars dans les Arènes de la Rome antique – illustre le goût de l’artiste pour la perfection alliée à la créativité. Elle est l’une des dernières œuvres de César, sculpteur français né à Marseille en 1921.